Compagnies nationales ou privées, avec des horaires et des fréquences de vols fixes, programmés à l’avance et facilement disponibles.

Ils couvrent un large éventail de destinations.

Ce sont les grands transporteurs, de type Air France, Lufthansa, British Airways, …

Ils offrent une très grande liberté d’utilisation et d’organisation (validité, modifications, etc.) pour les tarifs pleins (en général, très élevés).

Il est même possible de remplacer les repas habituels par de la nourriture casher, végétarienne, ou des menus pour diabétiques… et cela sans supplément. Il suffit simplement de prévenir au moment de la réservation, ou au minimum 48 heures avant le départ.

En revanche, au départ de province, en vols réguliers, il y aura toujours un stop (avec changement d’appareil ou non) par la capitale du pays de la compagnie aérienne qui a été réservée.

Un charter est un avion affrété pour un vol précis, à une date donnée, par un organisme.

Cela peut être soit un avion affrété, soit juste quelques sièges achetés à une compagnie par une agence de voyages appelée tour-opérateur.

Un vol charter n’est pas programmé à l’avance, d’où des départs à des horaires parfois atypiques (tardifs ou matinaux). Les caractéristiques de vol sont connues qu’au dernier moment.

Si la première nuit et/ou dernière journée se trouve écourtée en raison des horaires imposés par la compagnie aérienne, aucun remboursement, ni indemnisation ne pourra avoir lieu.

Le charter est généralement acheté par des agences de voyage qui le commercialisent avec d’autres prestations, sous forme de package (hôtellerie, circuit, etc.)

A savoir : Les charters offrent l’avantage d’un faible coût, et pour amortir le transport il est essentiel que les compagnies aériennes charters remplissent leurs vols, pour cela plusieurs stop de dernières minutes peuvent être réalisés dans différentes villes afin d’embarquer un maximum de passagers.

Les vols low cost (à bas prix) représentent un tiers du trafic en Europe.

Les principales compagnies en Europe sont : Ryanair, EasyJet et Vueling.

Ces compagnies proposent des prix d’appel et des tarifs de base très bas, en appliquant deux règles :

• Elles réduisent les coûts d’exploitation au maximum : modération salariale, vente uniquement sur Internet, utilisation d’aéroports secondaires (moins chers), réduction de temps au sol…
• Elles développent les dépenses annexes en faisant payer tous les services (enregistrement des bagages, restauration et boisson payantes, frais de carte de crédit, billets non modifiables…)

La réglementation concernant les équipages et le matériel est la même pour toutes les compagnies. Les low cost ne réalisent pas d’économies sur la maintenance. Ce sont des compagnies sûres, soumises aux conditions européennes de l’aviation civile.

Les low cost sont souvent bon marché et ont l’avantage de commercialiser des allers simples, contrairement aux compagnies régulières qui vendent essentiellement des allers-retours (car les allers simples sont généralement très chers).

Les voyages en vol direct ne représentent qu’une petite partie des dessertes aériennes.

Pour récupérer un maximum de passagers, les compagnies procèdent à des préacheminements en direction de leurs bases respectives, situées dans leur pays d’origine. 

Elles regroupent des passagers en provenance de diverses villes ou pays voisins avant de les acheminer ensemble vers leur destination finale. C’est pour cela que le voyageur est très souvent obligé de changer d’appareil en cours de route.

Pour éviter cet inconvénient, il faut privilégier les vols directs (lorsqu’ils existent). 

En général, plus on réserve tôt, moins le prix du billet est cher.

Par contre, comme les billets à bas prix ne sont pas flexibles (ni modifiables, ni remboursables), il vaut mieux être sûr de soi. 

L’offre et la demande font la loi.

Plus un vol est demandé, plus les prix monteront rapidement. 

Les tarifs s’indexent sur la demande, que ce soit par anticipation (certaines dates, – week-ends, jours fériés qui seront forcément prises d’assaut) ou en fonction de l’évolution en temps réel du taux de remplissage des avions : C’est ce qu’on appelle le « yield management », qui est une méthode statistique complexe qui vise à maximiser les profits en fonction des variations de la demande.

Il faut savoir qu’en matière de transport aérien, à quelques jours près, on peut réaliser de grosses économies ou au contraire dépenser beaucoup d’argent.